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STRATÉGIE NATIONALE SUR LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE POUR LA MISE EN OEUVRE EN GUINÉE DU PLAN STRATEGIQUE 2011 – 2020 ET DES OBJECTIFS D’AICHI. Guinée
MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT, DES EAUX ET FORÊTS
Environnement | Plans et Stratégies
667 404 Publié en 2016

La Guinée est un des 34 points chauds de la biodiversité terrestre mondiale reconnu par WWF et l’UICN. Une multitude d’influences biogéographiques lui donne quatre régions naturelles dont lepatrimoine génétique est cependant, encore très mal connu.

Une étude expérimentale qui a évalué la valeur des biens et services écosystémiques de la réserve de Kounounkan à Forécariah, a montré que la biodiversité guinéenne fournit 22 services de régulation, 11 services d’approvisionnement ou biens écologiques, 2 des services ontogéniques et 17 services socioculturels.

La biodiversité génétique, écosystémique, animale ou végétale, constitue le support de nombreuses activités de la société guinéenne et est le fondement d’une grande partie de la diversité culturelle nationale basée sur les services des écosystèmes. Les connaissances traditionnelles de nos populations sont liées au grand nombre d’activités et de bénéfices tirés la biodiversité.

Suite au constat d’une érosion considérable de cette importante diversité biologique, à l’instar de nombreux pays du monde, la Guinée a participé activement à l’élaboration et à la négociation de la convention sur la diversité biologique qu’elle a signée à Rio en Juin 1992 et ratifié le 7 Mai 1993.

Par respect pour les engagements ainsi pris en tant que Partie à la convention, le Gouvernement, avec l’assistance technique du P.N.U.E. puis du PNUD, sur financement du FEM, a adopté en 2001, sa première stratégie nationale sur la diversité biologique, en application de l’article 6 de ladite convention.

Malgré les engagements et les objectifs nationaux inscrits dans cette stratégie nationale et son plan d’actions adoptés par le Gouvernement en 2001, le constat en 2010 a été que la biodiversité a décliné fortement. Le phénomène a résulté de multiples pressions induites par des exploitations qui ont surplombé les capacités des écosystèmes et des ressources biologiques, des pollutions, des fragmentations, des perturbations etc.…, le tout accentué par les changements climatiques.

A Nagoya, au Japon, en 2010, la dixième Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique a constaté qu’en dépit de certaines avancées, la communauté internationale a de façon globale échoué à enrayer la perte de la biodiversité. Elle a, en conséquence fixé un nouvel objectif à atteindre, à savoir : A l’horizon 2050, il faudrait que les humains « valorisent, conservent et restaurent la biodiversité et en usent avec sagesse », afin notamment que perdurent les « services » que leur rendent les écosystèmes.

Il s’agit donc, d’assurer en chaque lieu, non seulement un fonctionnement écologique satisfaisant, mais aussi un potentiel élevé de diversification et d’adaptation, en préservant, valorisant la biodiversité dans un esprit de solidarité écologique locale et globale, d’équité et un esprit de solidarité envers les générations présentes et futures.

Considérant que la biodiversité est un enjeu de société où chacun doit s’y reconnaitre pour l’intégrer dans ses projets de développement socioéconomique et culturel, face à l’érosion de la biodiversité, le gouvernement a mis en place, dès le lancement de la révision, un processus collaboratif, comme clef de la réussite. Ce processus a été conçu pour renforcer la capacité collective à agir aux différents niveaux et dans tous les secteurs d’activité.

La stratégie ainsi élaborée a une vision partagée et une ambition commune qui est de préserver, accroitre, restaurer et valoriser la biodiversité dans toute la Guinée. Elle vise un usage durable et équitable à travers une implication nationale de tous et dans tous les secteurs d’activité. Ce processus d’implication est aussi sous régionale pour la gestion durable de la biodiversité et des écosystèmes dans les périmètres transfrontaliers, dans un esprit de solidarité, pour maintenir le fonctionnement des écosystèmes et leurs capacités d’adaptation et d’évolution dans le long terme.

Cette stratégie pleinement inscrite dans une démarche nationale et internationale a pour ambition: i) la promotion de la réduction des impacts directs et indirects sur la biodiversité et la répartition équitable des bénéfices que celle-ci procure ; ii) la contribution à l’aménagement intégré du territoire et au développement durable par l’intégration de la biodiversité comme priorité dans toutes les politiques publiques pour l’atteinte du mieux-être des générations présentes et futures; iii) l’association dans l’action de toutes les parties prenantes (Etat, collectivités territoriales, acteurs économiques, société civile, chercheurs, éducation etc..); iv) la mobilisation par l’information, la sensibilisation et la communication, élus et citoyens, le renforcement de leurs capacités d’action pour une contribution responsable et réussie.

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